La PIPE

La Guerre a modifié cette industrie; elle a déterminé le développement de la fabrication de la galalithe en France et la très belle qualité de cette matière lui a donné le pas sur les autres, qui sont en régression.

L’ os arrive en sacs de la région de Beauvais ou d’ Amérique. Il a subi une préparation et se présente sous la forme de réglettes ou de cylindres creux ; on le fait bouillir avec de l’ eau et des cendres avant de le travailler au tour. La corne est importée d’ Argentine et du Brésil.

La galalithe est fabriquée dans la région sanclaudienne .

Citons enfin, comme autres matières plastiques: l’ ivoire, l’ ambre, le corrozo, le bois des Iles. Mais ce sont là plutôt des spécialités qui n’ ont pas l’ importance industrielle de la galalithe, de l’ os, ou de la corne.

Les ouvriers sont ainsi répartis:

Saint-Lupicin (400 ouvriers), Saint-Claude (170), Lavans (280), Ravilloles (150), Cinquétral (139), Cuttura (95), Montréal (67), Molinges (50), Pratz (50), Dortan (30), Villard-Saint-Sauveur (13), Ranchette, Larrivoire, Rogna, Valfin, La Rixouse, Leschères ( 10 ou moins de 10).

Soit, en tout, 1400 ou 1500 ouvriers.

En dehors des articles de fumeur, la tournerie des matières plastiques s’ emploie à la fabrication des articles de bureau, des articles de garnitures d’ électricité, des bouchons de bouteille, des nécessaires de couture, de manucure, des étuis de toute sorte.

Sur le marché Français, la tournerie des matières plastiques n’a pas grand-chose à craindre.Ses articles sont très demandés et, à qualité égale, sont moins chers que les articles Allemands. Sur le marché étranger, elle est dans une position moins favorable: elle manque de rayonnement ; de plus, l’ Allemagne veut reconquérir à tout prix le marché mondial et vend très bon marché, parfois même au-dessous du prix de revient.

Enfin l’ industrie chimique allemande est en avance sur l’ industrie française pour la production de la matière première. A part l’ Allemagne, l’ Autriche et la Tchécoslovaquie, celle-ci pour les résines synthétiques, sont des concurrentes très sérieuses.

 

LE TRAVAIL DES PIERRES PRÉCIEUSES DANS LE JURA

 

L’ industrie lapidaire.- L’ industrie lapidaire occupe les populations d’ entre Bienne et Valserine; quelques localités du pays de Gex ( que nous ne pourrions aucunement séparer du Jura) et de Bellegarde. Elle se rattache à Genève par son origine.

Genève était autrefois le lieu de foires célèbres. Elle faisait entre autres le commerce des objets précieux d’ orfèvrerie et possédait ses propres artisans dés le XVe siècle. A mesure que la ville s’ enrichit, les  maitrises et les jurandes devinrent plus exigeantes quant à l’ adoption des nouveaux venus: aussi les métiers de l’ orfèvrerie devinrent assez vite le privilège d’ une minorité. Un certain nombre d’ artisans s’ établirent en dehors de la ville dés la fin du XVIIe siècle, dans le pays de Gex notamment, où ils firent des apprentis. Dans un mémoire adressé au duc de Choiseul en 1767, Voltaire , alors établi à Ferney, déclare que 300 charrues sont « tombées » dans le pays par le fait de l’ industrie.

Par le pays de Gex, les industries genevoises s’ infiltrèrent dans le haut Jura. Le premier lapidaire jurassien, Michaud, commença son nouveau travail en 1735 au hameau des Thoramys, près de Sepmoncel, et fut bientôt très imité. On tailla d’ abord le verre ordinaire , puis, vers 1750, le stass.

Au moment de la Restauration, on entreprit la taille des pierres précieuses, alors très en vogue. Au cours du XIXe siècle, les conditions hygiéniques du travail, trés mauvaises au début, s’ amélioraient peu à peu.

A la fin du XIXe siècle, l’ industrie s’ est transformée. Le rendement a été considérablement accru par la découverte de procédés de taille multiple  ( 300 pierres à la fois), et, d’ autre part, l’ apparition de la pierre synthétique, composée d’ alumine et d’ oxydes colorants, a déterminé une baisse considérable de la valeur des pierres naturelles. Les matières premières taillées actuellement sont : les pierres fines naturelles ( topazes, améthyste, émeraude, rubis, saphir); les pierres synthétiques, produites artificiellement, par le procédé Verneuil; les imitations de pierres naturelles; le strass (ou simili-diamant). Ces matières premières peuvent donner lieu à des combinaisons, telles que les pierres fausses doublées, composées d’ une partie de pierre fine, collée ou fixée sur du strass.

Contrairement à ce que l’ on pourrait croire , la valeur marchande de la matière première est peu élevée. Le carat de pierres naturelles est évalué de  10 à 150 fr.; et le prix des pierres synthétiques est très bas: il est compris entre 0fr.04 et 0fr.35 le carat.

Depuis la date de son établissement , l’ industrie lapidaire n’ a pas cessé de s’ étendre. Dans le haut Jura, elle se tenait d ‘abord sur le plateau de Sepmoncel; elle gagna ensuite les villages situés plus au sud entre Bienne et la valserine. Enfin, par voie de rayonnement, elle s’ est propagée autour de Saint-Claude où chaque village compte quelques ouvriers.

L’ industrie lapidaire du haut Jura et du pays de Gex forme un tout homogène, qui possède des syndicats communs.

Les villes, bourgs ou villages qui s’ occupent de la taille des pierres fines ou fausses sont:

Sepmoncel (800 ouvriers), Saint-Claude (600), Lamoura (272), Les Molunes (250), Lajoux (160), Les Bouchoux (200), La Pesse (150), Les Moussières (132), longchaumois (90), Belleydoux (190), Lélex (160), Mijoux (141), Chézery (100), Gex (50), Villard-Saint-Sauveur (40), Prémanon (30), Coyrière (30), Arbois (30),Viry ’20), Echallon (40), Champfromier (31), Ochiaz (26), Saint-Germain-de-joux (20), Saint-Genis-Pouilly (20), Chatillon-de-Michaille (19), Vesancy (16), Cessy (16), Hotonne (13), Ranchette, Villard-sur-Bienne, Avignon, Cinquétral, Lavans, Molinges, Larrivoire, Choux, Coiserette, Chaux-des-Près, Clairvaux, Conliège, Confort, Coupy, Chanay, Collonges, Thoiry, Farges, Billiat, Injoux, Giron, Montréal (10 ou moins de 10 ouvriers).

Dans la région du Doubs, on compte une centaine d’ ouvriers à Pontarlier et aux Fourgs. Le total donne environ 4000 ouvriers et ouvrières.

La ville de Saint-Claude est spécialisée dans la taille du strass et des diamants imitation. Elle possède 600 ouvriers lapidaires. La production journalière est de 1 400 000 pièces valant en moyenne 15 à 20 fr. le mille. Le chiffre d’ affaires annuel pour cette spécialité peut être évalué à 7 millions de francs, qui représentent surtout le prix de la main-d’ œuvre, les frais généraux et l’ intérêt commercial du capital investi.

Le prix de la matière première, fabriquée sur place, est insignifiant.  Quant aux pierres fines et aux pierres synthétiques, il est difficile de déterminer la valeur de la production annuelle, étant donné la qualité et la nature très diverses des pierres travaillées. On peu estimer toutefois que les salaires payés aux ouvriers s’ élèvent à 15 ou 20 millions de francs.

La vente est facile. Saint-Claude et sa région déversent sur le monde entier des millions de simili-diamants, de pierres naturelles, de pierres synthétiques et de pierres fausses. L’ Amérique absorbe les trois quarts de la production. les industries de luxe de Paris, la bijouterie et la mode sont clientes de l’ industrie jurassienne, qui s’ est acquis une très grande renommée par l’ habileté de ses artisans et la solidité de sa position. Les industries lapidaires allemande, tchécoslovaque ou américaine ne sont pas pour le moment des concurrentes sérieuse.

L’ industrie diamantaire.- L’ industrie diamantaire est incontestablement la moins solide des industries jurassiennes, celle qui tient le moins au pays.  Elle fut établie dans le Jura en 1877, par l’ initiative de plusieurs négociants lapidaires qui crurent possible d’ adapter rapidement les ouvriers jurassiens à la nouvelle industrie. les premières usines furent construites dans plusieurs villages de la banlieue de Saint-Claude.

Un peu auparavant, en 1872, des diamanteries  avaient été installées dans le pays de Gex. L’ industrie diamantaire , qui fournissait de beaux salaires, connut vite une très grande faveur. On comptait avant-guerre 3000 ouvriers dans la région sanclaudienne. Aujourd’hui, le personnel est moins nombreux : l’ industrie a perdu de son importance, par suite de la guerre et pour d’ autre raisons.

La matière première vient presque exclusivement de l’ Afrique australe. Les prix pourraient subir de très grandes oscillations, car le diamant est plus abondant qu’ on ne croit. (en 1926, la découverte des diamants alluvionnaires a causé de grandes perturbations sur le marché). Mais les prix sont tenus par le syndicat de Londres, qui est capable d’ acheter toute la production brute, par le Gouvernement de l’ Afrique australe, qui dispose, depuis octobre 1927, d’ une loi lui permettant de restreindre à son gré la prospection, par le syndicat d’ Anvers, qui tient le marché de la pierre taillée.

Actuellement le prix du carat taillé, en bonne qualité et en grosseur moyenne, va de 1500 à 6000 fr.  La main-d’ œuvre mondiale de l’ industrie du diamant comprend environ 25 000 ouvriers, ainsi répartis : 18 500 à Anvers; 4500 à Amsterdam; 200 à Paris ; 1450 dans le Jura et le pays de Gex. Ces chiffres montrent que le Jura ne joue pas le premier rôle dans cette industrie. La main-d’ oeuvre jurassienne et gessoise est établie dans les villes et villages suivants:

Saint-Claude (700 ouvriers), Foncine-le-Haut (95), Villard-Saint-Sauveur (64), Chassal (61), Avignon (53), Vaux (30), Sellières (33), Clairvaux (23), Chaumont (20), Corveissiat ( 20), Les Bouchoux (20), Saint-Lupicin (20 ), Nantua (20), Saint-Germain-de-joux (15), Cinquétral (14), Divonne-les-Bains (60), Thoiry (40), Saint-Genis (35), Gex (20), Poligny, Arbois, Molinges, Lavans, Vertamboz, Brod, Revigny, Coyrière, Foncine-le-Bas, Maynal, Longchaumois, Sergy, Port, Ornex, Cessy (10 ou moins de 10 ouvriers).

L’ industrie diamantaire jurassienne n’ est indépendante que pour une faible part. Des 1450 ouvriers de la région, 300 seulement travaillent pour les coopératives ou des industriels indépendants , qui achètent leur matière première, travaillent et vendent eux-mêmes leurs produits. Les autres taillent à façon une matière qui est envoyée d’ Anvers et d’ Amsterdam. Saint-Claude est une manière de déversoir où le travaillent que dans le cas d ‘ absolue prospérité de l’ industrie.

 

LES AUTRES INDUSTRIES JURASSIENNES

 

Les industries dont nous allons nous occuper maintenant possèdent assez souvent un aussi grand nombre      d’ ouvriers que les précédentes : leur importances est toutefois moindre , car elles n’ englobent que quelques localités.

La lunetterie.- Le haut Jura fabrique les neuf dixièmes de la production française en lunetterie. Morez, capitale de cette industrie, et les villages des environs possédaient autrefois des forges dont l’ horlogerie et la lunetterie dérivèrent, la première vers 1660, la seconde à l’époque de la Révolution.

En 1796, le premier atelier de lunetterie fut établi au hameau des Rivières, près de Morez. On y reproduisait des modèles venus d’ Angleterre, que l’ on travaillait à la forge.

En 1830, un ouvrier de la région se rendait à la foire de Beaucaire pour y vendre son stock de marchandises,  l’ industrie morézienne commença à être connue et eut bientôt une excellente réputation.

Elle fut longtemps marquée de beaucoup d’ indépendance et d’ originalité, Des centaines de modèles, lunettes ou pinces-nez, furent lancés dans le commerce. Les ouvriers de la région morézienne  descendaient le samedi à la ville avec une sacoche pleine de pince-nez et de lunettes qu’ ils remettaient à des négociants : ils remontaient dans leur village avec leur provisions de fil de fer pour la semaine suivante.

Aujourd’hui des ateliers modernes se sont établis, et l’ industrie a une certaine tendance à se concentrer à la ville. Le nombre total des ouvriers et ouvrières occupés à la lunetterie dans la région de Morez est d’ environ 3800. Ils sont ainsi répartis :

Morez (2500 ouvriers), Les Rousses (600), Morbier (350), Longchaumois  (110), La Mouille (108), Bellefontaine (88), Prémanon (27), Tancua (8)

L’ industrie de la lunetterie est actuellement prospère. Les affaires sont moins brillantes que pendant les années d’ inflation, mais l’ industrie peut se défendre aisément, étant donné la variété de ses articles, la bonne qualité de ses produits, la modicité de ses prix et le débouché certain que lui offre le marché français.

La production annuelle a une valeur de 25 millions de francs. En dehors du marché français, l’ industrie morézienne a des débouchés un peu partout, en Europe (en Allemagne même) et en Amérique. Toutefois elle est surtout une industrie nationale et rayonne peu. Elle fait actuellement de gros efforts pour se moderniser dans sa technique : 1° à la fabrication de la lunette par pièces interchangeables; 2° au remplacement de la soudure au gaz par la soudure électrique; 3° à une révolution complète de la fabrication (l’ opération de la soudure doit être la dernière, et non la première, comme l’ on faisait encore récemment à Morez). Il est un peu étrange aussi que Morez ne possède pas de verreries et qu’ elle achète ses verres au dehors.

L’ industrie du peigne et des matières plastiques.- L’ industrie du peigne et des matières plastiques, a pour centre important Oyonnax : elle occupe également les villages de la proximité immédiate. C’ est une industrie très ancienne dans les registres d’ état civil de 1669, on trouve déjà la profession de faiseur de peignes. Il est vraisemblable que l’ industrie du peigne, que l’ on a pu comprendre, dans le haut Jura, toute la zone forestière du buis.

L’essor de l’ industrie se produisit vers 1820, au moment ou l’ emploi de la corne comme matière première se généralisa. Le peigne devint vite un objet d’ art. On comptait, à Oyonnax, 44 fabricants et 130 ouvriers en 1831 : après des alternatives de splendeur et de décadence, dues aux variations de la mode, l’ industrie devint très florissante. Rien n’ en témoigne mieux que l’ accroissement de la population de la ville, qui passe de 1158 habitants en 1820 à 11 617 en 1926.Aucune ville jurassienne n’ a eu une croissance aussi rapide.

Ce développement est le fait d’ une seule industrie : la moitié de la population actuelle d’ Oyonnax est employées au travail du peigne et des matières plastiques.

Les matières premières employées par l’ industrie d’ Oyonnax sont le celluloïd, les matières caséinées (galalithe, etc….), l’ acétate de cellulose , la nacrolaque, et sont traitées par le moulage (alors qu’ à Saint-Claude certaines d’ entre elles sont travaillées au tour).

L’ industrie du peigne et des matières plastiques compte environ 400 fabricants et 6000 ouvriers (y inclus les fabricants) qui sont établis dans les localités suivantes:

Oyonnax (5500), Arbent (30), Bellignat (250), Martignat (50), La Cluse (60), Géovresset (50), Saint-Martin-du-Fresne (43), Montréal (28), Port-Charix et Veyziat ont chacun une dizaine d’ ouvriers.

Les objets fabriqués sont: le peigne, les nécessaires de toilette, les jouets en celluloïd et toutes sortes d’ objets de fantaisie et de parure ( bracelets, bagues, boutons, pendentifs, boucles de manteaux, et de chaussures, étuis de toutes sortes, etc…..). La production annuelle a une valeur moyenne de 200 millions de francs.                                                                                                                                                 Malgré la finesse de l’ élégance de ses produits, l’ industrie d’ Oyonnax trouve une rivale redoutable dans        l’ industrie allemande.

L’ industrie de la tabletterie.- La  tabletterie naquit en France lors de l’ apparition du tabac, vers 1660. Dans le Jura, on commença, au début du XVIIIe siècle, à ouvrer des boites en buis, relevées d’ ornements qui en firent de véritables objets d’ arts. Ces boites étaient destinées à contenir de la poudre de tabac.

Au XIXe siècle, la tournerie sanclaudienne étant en pleine crise, une partie des ouvriers s’ intéressa à la tabletterie. En 1851, il y avait à Saint-Claude 18 fabriques de tabatières, et un peu plus tard, en 1875, le nombre des ouvriers tabletiers était d’ environ 3000.

Mais déjà des nouveautés industrielles étaient apparues : le travail de la pipe et celui du diamant, qui offraient aux ouvriers des salaires très rémunérateurs et exigeaient un apprentissage moins long. La main-d’ œuvre s’ y porta, et l’ importance de la tabletterie décrut peu à peu.

Actuellement, la tabletterie a pour objet le travail de la corne de buffle et de la corne ordinaire, de l’écaille aussi, dont on fabrique des tabatières , des couverts à salade et quelques menus objets de table. Elle est pratiquée à :

Saint-Claude (50 ouvriers) et dans les villages des environs : Larrivoire (25), Ranchette (10), Vaux (7), Villard-Saint-Sauveur (6), Viry (1).

Soit, en tout, une centaine d’ ouvriers, dont les deux tiers pour le travail de la tabatière.

Les artisans sont presque tous des personnes âgées. Les jeunes gens ne veulent plus être tabletiers. Le travail, fait tout entier à la main, est difficile et délicat. L’ apprentissage dure quelque dix ans. Ce n’ est point la vente qui fait défaut, mais la production. Cette industrie disparait peu à peu de la région.

L’industrie de la boissellerie ou layeterie à Bois-d’ Amont.- Bois-d’ Amont se trouve sur le cours supérieur de l’ Orbe, entre le lac des Rousses et le lac de Joux, à 1050m. d’ altitude.

Elle a une population de 1170 hab. et possède 500 ouvriers employés à la boissellerie ou layeterie.

Cette industrie qui dut se borner autrefois à la fabrication de gros ouvrages de boissellerie, est spécialisée actuellement dans la production de boites rondes (en lamelles de sapin découpées à la scie, collée ou clouées) destinées, soit a la pharmacie, soit à l’ industrie fromagère ( pour les fromages à pâte molle). Elle est actuellement prospère et ne connait guère le chômage.

L’ industrie des mesures linéaires est aussi une spécialité jurassienne. Elle se tient surtout dans deux villages : Longchaumois, avec 60 ouvriers ; Clairvaux, avec 51 ouvriers.

Saint-Claude et la banlieue possèdent quelques ouvriers.

 

 

Cloches Sonnailles & Haut-Jura
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